DIANE DE MERIDOR (Montsoreau)

DIANE DE MERIDOR (Montsoreau)

Tél 02.41.51.71.76
Date du repas : Dimanche 25 octobre 2020 – le midi
2 menus Découvertes en 6 plats 2 cocktails maison, 1/2 bouteille de vin

TOTAL : 109 € grâce au Passeport Gourmand au lieu de 184 € grâce au passeport gourmand

La note de Monsieur : 12/20

La note de Madame : 10/20

Alors, ce repas ?
Un nouveau restaurant béquille-friendly en bord de Loire, avec une très jolie vue.
Pour l’accès handicapé, une rampe est installée pour que le fauteuil puisse accéder à la salle du rez-de-chaussée, et il y a des toilettes handicapés toujours au rez-de-chaussée.
Concernant le repas en lui-même, c’est une autre paire de manches. A l’annonce du Passeport Gourmand, c’est le chef qui vient en personne nous expliquer le fonctionnement et les menus auxquels nous pouvons prétendre (la jeune serveuse semble manquer un peu d’assurance). La possibilité alléchante d’un menu en 6 services à 75 € nous est évoquée. Pas donné, et quand on demande ce qu’il y a dans ce repas, le chef nous répond qu’il aime bien réserver la surprise, nous nous assurons seulement qu’il n’y a pas de fruits à coque dans les ingrédients.
Nous nous installons donc dans la salle, avec une très jolie vue. Bon un renouvellement des sièges serait à voir, car certains sont plus qu’abimés.
Nous picorons les trois gressins en pâte feuilletée qui sont disposés dans un verre en feuilletant la carte. Un cocktail maison à 10 € nous fait de l’œil, même si nous ne savons pas de quoi il est composé.
Pas d’amuse-bouche avec ce cocktail, pas mauvais, mais pas transcendant, un gros morceau de pamplemousse  est noyé au fond. Nous demandons à la serveuse quels sont les ingrédients et la réponse est un peu laborieuse.
L’entrée arrive : purée de pois chiches, avec du magret séché, et sous cette assiette, un velouté de butternut avec des morceaux de cèpes. C’est copieux et agréable. On attend la suite.
La deuxième entrée se présente dans deux mini cocottes, il s’agit d’une cassolette de fruits de mer, il y a des huitres et des moules pochées, dans une sauce un peu acide, mais les deux gros morceaux de pamplemousse n’ont vraiment pas leur place dans ce plat.
Un dos de sandre au beurre blanc, quelques fèves jetées dans l’assiette et des salicornes fripés nous désolent un peu plus.
La canette est en revanche bien cuite, il y a des cèpes, du riz et un gros morceau de chou-fleur. C’est pas mauvais au goût et surtout en quantité, mais on attendait un peu mieux pour ce prix.
Le fromage arrive, Pouligny Saint Pierre et Reblochon. 0 salade…
On attend le dessert sans grande illusion : une mousse au chocolat recouverte de nougatine, (on avait demandé s’il y avait des fruits à coque) et une crème citron gingembre, plutôt quelconque. Par contre, la mousse au chocolat tire son épingle du jeu car elle n’est pas écœurante. On se console comme on peut.
En conclusion, un repas décevant pour le prix, des présentations grossières, pas d’ingrédient vraiment noble. Les quantités sont cependant suffisantes, contrairement à ce que j’ai vu sur certaines critiques (sur un site beaucoup moins fiable que le mien…). Le service, au demeurant souriant, mériterait aussi d’être affiné, le menu est donné quand nous sommes à peine assis, c’est Monsieur qui goûte le vin d »autorité… Bref, un emplacement exceptionnel qui mériterait une vraie cuisine gastronomique. 

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